L'autre de l'art au LAM

Publié le par Jeanne LM

L'autre de l'art au LAM

Nous sommes allés à Lille y'a pas longtemps, et nous avons visité entre autre l'exposition "l'autre de l'art" au Lam de Villeneuve-d'Ascq.

Pour commencer, ce musée a tout pour lui!! : le parc est très beau et présente des oeuvres monumentales très chouettes, l'architecture du lieu est vraiment agréable et propice à la déambulation et comme la collection est superbe et très riche...

Nous n'avions pas les enfants lorsque nous y sommes allés, toutefois, c'est précisément un lieu où j'adorerais revenir avec eux.

Voilà, ça c'était pour commencer.

qqs photos issues du site, de la collection permanente :

L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM
L'autre de l'art au LAM

L'exposition temporaire ... est à l'image du musée. Donc finalement, j'ai pas grand chose à ajouter!!

Voici la présentation de l'expo par le musée :

"L’exposition L’Autre de l’art propose une relecture transversale de l’art du XXe siècle : l’Occident à la recherche d’une origine de l’art, qui ne lui serait accessible qu’à travers l’Autre, compris dans des acceptions très diverses au fil du siècle. Par une approche transdisciplinaire mêlant art, littérature, ethnologie, cinéma et musique, elle invite à une nouvelle lecture de l’histoire de la création en montrant comment certaines œuvres, réalisées en dehors de contextes habituels (la rue, les hôpitaux, les prisons…), ou par des autodidactes ou des enfants ont bouleversé les pratiques artistiques et fait émerger, dès le milieu du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, différentes figures d’un « autre » de l’art.

L’exposition réunit plus de 400 oeuvres (dessins, peintures, sculptures, films, écrits, documents) au sein d’un parcours thématique en cinq sections et couvre une période s’étendant de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1970.

Parcours de l’exposition
1. Anonymes : l’asile, les vies muett
es
Au cours du XIXe siècle, s’affirme un intérêt de plus en plus marqué pour des productions (dessins, écrits) de malades internés en hôpitaux psychiatriques. Peu à peu, ces productions ne vont plus être vues uniquement comme des éléments permettant une étude de la maladie, mais seront conservées pour leur qualité artistique. À l’initiative de plusieurs médecins, des collections parfois ouvertes au public se constituent dans des hôpitaux, et des publications spécialisées ou de vulgarisation permettent de faire connaître ces œuvres. Toutefois, sous couvert de secret médical, elles sont présentées comme anonymes.

2. Anonymes : les graffitis, la rue, le peuple
À la fin des années 1920, Brassaï commence à photographier dans les rues les graffitis tracés sur les murs par des mains anonymes. Tout au long du siècle, les allers-retours ne cesseront plus entre la curiosité quasi ethnographique pour ces expressions anonymes, et leur déplacement dans une pratique artistique.

3. L’Enfant : de l’évolution à la transgression
En 1907, Marcel Réja, nom de plume du psychiatre Paul Meunier, publie L’Art chez les fous, une étude illustrée destinée à un large public pour faire reconnaître une valeur esthétique aux productions des aliénés. Afin de révéler les mécanismes de l’acte créatif, il met en relation l’art des fous avec l’art des « sauvages » et l’art des enfants, à l’expression spontanée. Tout au long du XXe siècle, l’art des enfants intéresse les artistes : dès 1912, dans l’Almanach du Blaue Reiter, des dessins d’enfants sont reproduits ; Paul Klee, Pablo Picasso, Joan Miró ou les artistes de CoBrA les regardent et Jean Dubuffet les collectionne envisageant même de les introduire dans l’art brut.

4. L’Informe et le rythme
Dans les tracés informels des dessins automatiques – que ce soient ceux relevant du griffonnage ou des pratiques spirites comme les premiers dessins réalisés par Augustin Lesage, en 1912, ou ceux de Madge Gill –, l’énergie et le rythme peuvent apparaître comme points d’origine de l’œuvre. Une forme est en train de se créer, non encore inscrite dans l’ordre du langage. Une forme qui serait dynamique et source de sa propre mise en forme, renaissant indéfiniment à elle-même.

5. L’Origine de l’art : pierres figures et poésie naturelle
Dans les années 1860, la découverte d’objets gravés et de peintures pariétales lors de fouilles archéologiques dans le sud de la France apporte une preuve décisive de l’existence d’un art préhistorique et d’un art de l’origine. Presque cent ans plus tard, en 1955, Georges Bataille donnera à son livre La Peinture préhistorique, le sous-titre Lascaux ou la naissance de l’art, trouvant « une secrète parenté de l’art de Lascaux et de l’art des époques les plus mouvantes, les plus profondément créatrices. »

"

Publié dans art, pour mes enfants

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